Architecture et urbanisme

Architecture et urbanisme
@Jürgen Hermann Mayer – Metropol Parasol (2005-2011)
« L’architecture existe parce que nous croyons en un avenir meilleur »
“Architecture Happens Because We Believe in a Better Future”: An Interview with Jürgen Mayer H.
Architect Jürgen Mayer H. founded his firm J.MAYER.H in Berlin in 1996. He studied both in Germany (Stuttgart University) and in the US (Cooper Union…
"Un bon bâtiment redéfinit un lieu. Un bon bâtiment apporte une nouvelle vision. Il offre également du confort mais, en même temps, il remet en question nos attentes. C'est un bâtiment qui intègre l'innovation culturelle, sociale et technologique. Et c'est un type de bâtiment qui peut être adapté, transformé ou entièrement changé dans le futur sans perdre ses caractéristiques propres." Jürgen Mayer H.

Architecture et IA

Hybridation

Projet ZERO - HYBRIDATION

Naço Architectures, sous la vision innovante de Marcelo Joulia, est fière de présenter un projet sans précédent qui redéfinit l'intersection entre l'art et l'architecture. Nous avons cherché à fusionner les idées de grands architectes avec celles de grands artistes, créant ainsi des structures hybrides qui sont autant des hommages que des innovations. Notre ambition est de transcender les frontières conventionnelles de la créativité, faisant tomber les barrières entre l'architecture et l'art, en brouillant les lignes entre la forme et la fonction. Notre équipe a utilisé des technologies de pointe d'intelligence artificielle générative pour nous aider à donner vie à ces visions. Ces systèmes ont été alimentés par une riche connaissance des styles et des travaux des plus grands architectes et artistes du monde, leur permettant de générer des designs incroyablement uniques et avant-gardistes qui sont une fusion des deux. Ce n'est pas seulement un projet, mais une célébration de la créativité humaine, une exploration audacieuse des possibilités offertes par la technologie et une déclaration audacieuse sur l'avenir de l'architecture et de l'art. Il représente notre désir collectif d'aller au-delà de ce qui a déjà été fait, pour repousser les limites de ce qui est possible et pour créer quelque chose de vraiment nouveau et inspirant.


Architecture et écologie

#47 : Architecture et écologie : points de vue
Cela faisait longtemps que je voulais parler ici d’architecture, pour son rôle essentiel dans la transition écologique. Avec l’envie de dépasser la focalisation sur les seuls matériaux, qu’il s’agisse de matériaux durables ou biosourcés ou du débat sur le béton : ces sujets sont importants (et j’y r…

Pourquoi ces « attrape-vents » en terre cuite vieux de 3 000 ans fascinent les spécialistes de la climatisation
À Yazd, en Iran, une invention vieille de 3 000 ans, les tours à vent ou « Badguirs », séduisent les spécialistes de la climatisation. Fonctionnant sans gaz ni électricité, ces structures traditionnelles utilisent une ventilation naturelle pour rafraîchir les bâtiments.


Découvrez comment les termites ont inspiré un bâtiment capable de se refroidir lui-même.


Architecture et utopies

Pour l’architecte togolais Sénamé Koffi Agbodjinou, il est urgent pour l’Afrique d’affirmer un modèle urbain qui lui permette de renouer avec ses racines, mais en modernité.

Sénamé Koffi Agbodjinou, un utopiste dans sa ville
« Les villes d’Afrique face à leur avenir » (4). Pour l’architecte togolais Sénamé Koffi Agbodjinou, il est urgent pour l’Afrique d’affirmer un modèle urbain qui lui permette de renouer avec ses racines, mais en modernité.

Sénamé Koffi Agbodjinou, un architecte togolais, est à la fois visionnaire et pragmatique. Son projet "Hubcité" encourage les habitants d'un quartier de Lomé à développer des start-up numériques pour améliorer leur communauté. Toutefois, il s'inquiète de l'urbanisation rapide en Afrique, craignant la création de mégapoles incontrôlables. Il appelle à repenser les modèles urbains occidentaux et à développer des villes durables, en tenant compte des réalités anthropologiques africaines. Son idéal de "ville néovernaculaire africaine" mêle traditions locales et innovation digitale pour une ville plus intelligente, durable et démocratique, mais il met en garde contre la domination des géants du numérique occidentaux.

« Il faut penser un nouveau schéma de cité qui ne fasse pas violence à la ruralité, car cette dernière est constitutive de la personnalité africaine et de notre conception de la société. » Sénamé Koffi Agbodjinou

À l’Arsenal, une expo charabia pour vraiment prendre soin de la planète…

À l’Arsenal, une expo charabia pour prendre soin de la planète…
C’est étonnant cette volonté de la ville de Paris de vouloir sauver le monde à elle toute seule ! En témoigne cette expo charabia à l’Arsenal
« Que des architectes réfléchissent et créent des prototypes, c’est tant mieux et une preuve de curiosité mais qu’ils cessent de justifier chacun de leurs travaux au nom du sauvetage de la planète. Si c’est bien leur intention, face aux enjeux qui se profilent, le sens des proportions s’impose et la modestie est un bon début ». Christophe Leray

Le projet Tétrodon

C’est dans le cadre du projet d’aménagement touristique du littoral aquitain que le projet Tétrodon, primé lors du concours Programme Architecture Nouvelle avec un habitat de loisirs économiques, sera mis en œuvre pour le VVF de Claouey. Les Tétrodons seront réalisés en série jusqu’en 1973 mais la crise pétrolière stoppe la production de ces constructions trop dépendantes de la production de plastique.

tetrodons | arc en rêve centre d’architecture
Le Tétrodon, du nom du célèbre poisson-coffre, est un habitat mobile et modulable. Né des utopies de la fin des années 60, il est développé avec l’idée de produire un habitat léger, industrialisé et bon marché.

"La ville du quart d'heure"

Une ville où tous les habitants pourraient accéder à tous leurs besoins en moins de quinze minutes.

Le "zoning", cœur de l'urbanisme du XXe siècle : Carlos Moreno explique que le zoning a été le cœur de l'urbanisme du XXe siècle. Selon lui, on a choisi des lieux dans lesquels on se concentre pour travailler, des lieux dans lesquels on est heureux quand on habite, des lieux culturels. Et ça s'est traduit par la "zonification", par les longues distances. "À Paris, en 1961, on a créé la Défense, le plus grand quartier d'affaires d'Europe, à 1 million de mètres carrés. Et donc, en 1962, c'est-à-dire l'année d'après, les berges sur Seine sont devenues deux autoroutes pour relier les gens qui étaient à l'est par rapport aux gens qui étaient à l'ouest. Et on a créé, 300, 400 kilomètres de bouchons par jour. La ligne A du RER et la ligne 1 du métro, 1,2 million de passagers par jour d'est en ouest, les plus congestionnées de toute l'Europe."

La ville du quart d’heure : épisode /11 du podcast Le mot
AUDIO • Le mot , épisode /11 : La ville du quart d’heure. Une série inédite proposée par France Inter. Écoutez Zoom zoom zen, et découvrez nos podcasts en ligne.

En quoi consiste la ville du quart d'heure ?

Il y a six besoins qu'on devrait retrouver à un quart d'heure de chez soi : habiter dans des conditions dignes, travailler, s'éduquer, se soigner, s'approvisionner et s'épanouir. S'épanouir, c'est profiter de l'espace public avec de l'air, de l'eau, de la végétalisation, avec le moins de pollution possible ou même pas de pollution. Il faut aussi que l'espace public soit intergénérationnel, qu'il serve aux enfants, qu'il serve aux personnes âgées, qu'il y ait de l'équipement public. Et donc qu'il ne soit plus réservé pour les voitures, sachant que selon l'invité, 70% de l'espace public est utilisé par les voitures.


La chronotopie, c’est quoi ?

En un mot, la chronotopie, ce concept désignant différents usages en fonction des temporalités, est-elle réalisable ?

La chronotopie est-elle une utopie ? - L’ADN
Ouvrir les cours d’école à des associations, transformer les cantines d’entreprises en espaces de coworking ou convertir un gymnase en salle de formation : nos lieux peuvent-ils avoir des fonctions multiples ? Mieux : peut-on faire coller la variété de ces usages avec des temporalités différentes, pour un emploi plus durable des mètres carrés, mais aussi pour créer du lien dans les villes ?

La chronotopie est une pratique qui prend en compte à la fois les dimensions temporelles (chronos) et spatiales (topos) pour penser l'espace en fonction du temps disponible et des usages possibles, tout en tenant compte des différents publics présents. Elle permet de repenser les lieux en mutualisant les besoins ou en hybridant les usages.

  1. Mutualiser les espaces : Optimiser l'utilisation de l'espace pour un même usage avec différents profils d'utilisateurs, permettant une économie de construction financière et écologique. Par exemple, un parking de ville pourrait être utilisé par les résidents la nuit et par les salariés le jour.
  2. Hybrider les usages : Adapter un même espace à d'autres besoins que son besoin primaire. Par exemple, un restaurant d'entreprise pourrait servir de lieu de rassemblement ou de réunion en dehors des plages de repas.
  3. Mutualiser et hybridant : Mixer les usages, les usagers et la temporalité. Par exemple, des hôtels proposent leurs espaces comme lieu de coworking en dehors des heures d'hébergement.

La chronotopie est déjà présente dans notre société et devrait se développer davantage, notamment avec le concept de ville du quart d'heure, qui nécessite d'optimiser les lieux en les mutualisant et en les hybridant pour rapprocher les activités du quotidien dans un rayon de 15 minutes à pied ou à vélo.

"Penser la ville et les bâtiments comme des salles polyvalentes."  Benjamin Pradel

In : https://fairspace.fr/amenagement/chronotopie-tendance-en-fort-developpement/

Chronotopie et clé des temps, “l’auto-partage” des bâtiments
Lutter contre les espaces vacants, mieux répartir l’utilisation des lieux, repenser l’intensité d’usages…et si l’on aménageait différemment le temps et les activités dans les bâtiments ?

Urbanisme, décision et pouvoir

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Les dimensions du pouvoir

L'architecture urbaine reflète depuis toujours des rapports de pouvoir d’ordre politique, religieux, économique ou social. Ces relations s'expriment à travers la structuration des espaces, leur symbolique et leur usage au sein des villes. L'organisation des quartiers et des bâtiments met souvent en lumière des hiérarchies sociales et économiques : les quartiers les plus aisés sont généralement distincts des zones populaires, tandis que les entreprises influentes s’installent dans des lieux stratégiques, laissant les populations marginalisées aux périphéries.

Les monuments et édifices symboliques traduisent également ces dynamiques. Les bâtiments des institutions politiques, religieuses ou économiques témoignent de leur autorité à travers une architecture imposante, tandis que les espaces publics, tels que les parcs ou les zones commerciales, sont aménagés selon des priorités qui favorisent souvent les classes dominantes, influençant ainsi le quotidien des habitants.

L’architecture urbaine est également porteuse de symboles, notamment dans le choix des styles des bâtiments institutionnels, qui visent à transmettre des messages de stabilité, de puissance ou de tradition. De plus, les décisions liées à l’aménagement des infrastructures et à la répartition des ressources reflètent fréquemment les intérêts des élites économiques et politiques.

Au-delà de sa fonction esthétique, l'architecture peut aussi être utilisée pour exercer un contrôle social. Certains espaces sont pensés pour limiter certains comportements ou faciliter la surveillance, créant ainsi des mécanismes d'exclusion ou d'inclusion. Certains lieux restent réservés à une élite, tandis que d’autres visent à être accessibles à tous.

Ainsi, l'architecture urbaine dépasse sa simple fonction physique : elle incarne et influence les rapports de pouvoir, tout en façonnant les relations entre les citadins et leur cadre de vie.


« L'architecture urbaine montre une spatialité du pouvoir dans sa structure et dans sa représentation. » Natacha Vas-Deyres